• Le retour de l'ombre (4)

    Chapitre 4:

     

     

    Le nâga fit attention aussi à ce que son fils ne comprenne pas

     

     

      -  Première transformation devant d’autres personnes que sa famille, ses instincts de reproduction se réveillent. Avec de la chance, mon autorité sur lui suffira. Sinon, on se battra. Quoi qu’il arrive (il se plaça devant le jeune homme) n’interviens pas.

     

    Hermione et Pansy qui avaient suivit la conversation s’étaient pétrifiées, elles étaient terrifiées, Draco imita instinctivement le geste de son père et plaça ses futures compagnes derrière lui.

     

      -  Ces gamines ne sont pas prêtes à s’accoupler, laisse les.

      -  Je ne te donnerai pas mes femelles.

      -  Tu n’as pas le choix !

     

    Le ton montait entre les deux serpents, Lucius commençait à siffler dangereusement et Draco crachait et feulait de plus en plus fort. Le plus petit repris

     

      -  Elles sont à moi, je me battrais pour elles.

      -  Qu’il en soit ainsi.

     

    Harry qui avait suivi l’échange fit signe aux filles de s’éloigner tandis qu’il faisait de même. Le bleu se mit en position d’attaque, rapprochant ses anneaux plus près de son corps et bandant ses muscles en continuant de cracher haineusement en montrant ses crochets d’où suintaient déjà quelques gouttes du venin extrêmement dangereux propre à son espèce. Lucius, voulant toujours éviter une confrontation avec son fils unique qui pourrait ôter la vie à l’un des deux, tenta de l’impressionner en bombant le torse, se redressant de toute sa hauteur et ouvrant  sa gueule munit de dents acérées, certes moins longues que les deux crochets de son fils mais tout aussi dangereuses car recourbées vers l’arrière.  Les deux serpents se provoquèrent encore quelques secondes puis Draco passa à l’attaque. Il se jeta en avant, tout crocs sortis. Lucius n’eut pas le temps d’esquiver l’attaque qui visait la seule partie vulnérable du nâga, ses restes humains, à la place il se leva un peu plus  afin de prendre le coup à un lieu protégé par ses écailles épaisses. Les crocs du serpent venimeux ne pénétrèrent pas les chairs de l’autre lui permettant de projeter le reste de sa queue  sur le plus petit, l’envoyant s’écraser contre le mur. Draco, sonner, secoua la tête afin de recouvrer ses esprits ne laissant pas au plus grand le temps d’attaquer, il se rejeta en avant réitérant la même attaque ce qui permis à Lucius d’esquiver les crochets venimeux en se penchant sur le côté, avant que le plus jeune n’est put se rétracter, le constricteur saisit le venimeux à la gorge et passa son second bras sur sa poitrine, le collant à son torse et l’empêchant de bouger en l’enserrant de sa queue et en lui mordant brutalement la nuque afin d’affirmer sa domination sur le plus jeune qui, au fur et à mesure qu’il se soumettait, reprenait forme humaine. Lucius libéra son fils avant qu’il n’est reprit une taille normale afin que la blessure ne soit pas disproportionnée par rapport à une taille humaine.  Draco se laissa tomber à genoux, heureusement sa blessure cicatrisait déjà, étant une morsure de nâga, il resta une cicatrice lorsque le sang cessa de couler. Le jeune homme était légèrement nauséeux et sa tête lui tournait. Lucius prit la parole

     

       -  Mon fils, tu nous as fais une belle frayeur. Tu dois des excuses aux deux jeunes femmes que tu as tentées d'annexer à ton harem.

     

    Draco releva vite la tête, choqué par les paroles de son père. Il se dirigea vers les deux femmes en disant « non j’ai pas pu faire ça ! ». Hermione, rouge de gène lui dit

     

      -  Si si tu as pu, tout comme tu te balades devant nous en ce moment en boxer ce qui est plus qu'étonnant de la part d'un Malfoy.

    Pansy éclata de rire

      -  Et moulant en plus le boxer !

     

    Draco se saisit du pantalon et de la chemise de son père, ne lui laissant que la robe de sorcier. Il s’habilla à la va vite et s’expliqua avec Hermione et Pansy quant à  son comportement. Les deux femmes ne lui en voulurent évidemment pas, au contraire elles préférèrent en rire. Les trois ados sortirent (après que Lucius ait débloqué la porte) pour aller en potion. Harry leur fit signe qu’il les rejoignait. Lorsque la porte se referma sur les trois jeunes, Harry se retourna vers son professeur qui était toujours transformé. Ce dernier se baissa afin d’être à la même hauteur que son élève.

     

      -  Monsieur Potter ?

      -  Pourquoi teniez-vous tant à savoir pour mon homosexualité ?

      -  Et pourquoi avez-vous tant rechigné à me répondre ?

     

    Un silence de plomb s’abatis sur eux, Harry hésitait à tout lui avouer sur les maltraitances. Au souvenir de ces dernières et des moqueries de son cousin et de celles de ses amis, les larmes lui montèrent aux yeux, Harry Potter n’était pas une lavette, il en fallait beaucoup pour le faire pleurer. Mais depuis qu’il avais embrassé un gamin de son école sur la bouche à 10 ans dans la coures et que Dudley l’avait vu, il se faisait battre et on se moquait de lui dans son ancienne maison à ce sujet. La blessure était profondément encrée en lui. Lorsque Lucius vit les larmes coulées le long des joues de l’humain, il ne tint plus et se laissa aller à son instinct, il le prit dans ses bras, le serrant contre son cœur, grande preuve de confiance chez un nâga, ce que Harry ne savait pas bien sur. Il enroula un de ses anneaux autours du jeune homme afin que se dernier soit totalement prit par l’étreinte du serpent. Harry se laissa faire, il était bien là, prit dans une réelle embrassade, comme il en avais rarement eut. Collé au torse chaud de l’homme, il sentait son cœur battre contre sa joue et ce battement profond et régulier le mit en confiance. Il continua à parler en fourchelangue afin d’appuyer la véracité de ses propos.

     

      -  L’homosexualité est une particularité taboue chez certains moldue. A 10 ans, je me suis rendu compte qu’alors que certain camarades dans la cours donnaient des bisous sur les lèvres ou les joues des filles pour faire comme les grands, moi je ne rêvais que de poser les miennes sur celles d’un petit blond de mon école primaire. Un jour, on s’était assis sur un banc et il mangeait son goûter. Il m’en a donné la moitié. Je ne sais plus de quoi on a parlé mais pour lui dire au revoir avant qu’il ne retourne en classe, je lui ais fais un bisou sur la bouche (Lucius serra un petit peu plus fort l’humain dans ses bras, il ne l’avouerai jamais mais il trouvait que cette révélation rendait le Gryffondor à croquer) je n’ai pas eut de chance, mon cousin Dudley m’a vu. Le soir, ils m’ont battu pour me guérir de cette tare, et les mois qui ont suivis, je me faisait régulièrement frapper dans la coure de l’école parce que les parents des autres enfants leurs disaient que c’était pas normale et les moqueries ont duré plusieurs années.

      -  Et avant la reprise des cours ?

      -  Mon oncle Vernon voulait que je me souvienne de tout ce qu’ils avent fais pour moi quand je serai parmi les « anormaux ». Sauf que de mon point de vu ils n'ont jamais rien fais d'autre que m'affamer et me frapper...

     

    Lucius resserra sa prise sur son petit humain et le câlina tendrement

     

     

      -  Merci de ta confiance Harry. Tu verras qu’avec moi, c’est du donnant-donnant.Tu      m’as fais une confession, je t’en fais une. Je n’ai jamais aimé Narcissa autrement que  comme une amie. Etant enfant, lors des banquets donnés par nos parents, nous nous retrouvions pour jouer. Nos parents voyant que nous nous entendions bien et que j’étais un beau partie ont arrangé un mariage entre nous. En grandissant, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas aimé Cissy, elle n’avais pas ce qu’il fallait. Contrat oblige, nous avons consommé notre mariage puis après avoir longuement réfléchis, nous sommes tombés d’accords, nous sommes devenu un couple libertin. Elle voyait tout les hommes qu’elle voulait, moi de même et on gardait le tout secret.

     

      -  Que manquait-il à Narcissa ?

     

    Le blond rit doucement

     

       -  Tu es d’un tel candeur mon petit lion, si je te réponds un service trois pièces ?

     

    Harry rougis violemment en se rendant compte qu’il était en ce moment même dans les bras d’un être immense et surpuissant, à quatre mètres du sol, que ce dernier était homosexuel et que son fils venait de faire une crise d’hormones lors de laquelle il avait voulu s’accoupler avec deux filles…

     

      -  Dites, vous n’allez pas perdre la raison comme votre fils avant hein…

      -  A voir…

     

    Malgré le sous entendu, le blond déposa le brun au sol et se démétarmorphosa en quelques secondes, heureusement il avait encore son boxer. Alors qu’il se retournait afin de chercher sa  robe, Harry eut tout le loisir de lui reluquer les fesses. Postérieur fort attrayant d’ailleurs…

    Lucius fit semblant de ne pas remarquer le regard du Griffondor, l’humain désirait légèrement le jeune homme, le serpent en lui voulait en faire son compagnon et protéger cette petite vie fragile à tout prix.

     

     

      -   Dites moi monsieur Potter, n’auriez vous pas loupé le début du cours de potion qui étais il y a … 15 minutes ?

    Harry cru qu’il allait tomber dans les pommes lorsqu’il entendit cela, il voulu se précipiter vers la porte mais deux bras puissants le retinrent.

     

       -  Il vaudrai mieux pour vous que vous m’attendiez. A moins de ne pas tenir à la vie, ne vous jetez pas dans l’antre de la bête sans preux chevalier pour vous protéger.

     

    Harry n’en croyait pas ses oreilles, certes Lucius blaguais mais quand même « preux chevalier » ? Tant pis pour lui, il prit un air paniquer

     

       -  Je voudrais bien mais tout les Griffondors sont en potion là.

       -  Sal gosse. Bon ben bonne chance avec Severus.

     

    Et il fit mine de se détourner du jeune homme qui pour le coup, paniqua vraiment.

     

     

       -   Je rigolais. Ce que vous voulez mais pitié aidez moi !

       -   Ce que je veux ?

       -    Ouiiiii !

       -    Je pourrais vous demandez une faveur, ce que je veux, ou je veux et quand je le veux.

     

    Harry aurait dut se méfier. Là ou Rogue lui aurait fais récurer des chaudrons, le pire Serpentards de tout les temps avait des pensées toutes plus machiavéliques les unes que les autres

     

     

      -  Oui d’accords, je vous le promets. Pitié est-ce qu’on peut y aller ?

      -  Evidemment.

    Et Lucius prit le bras du plus jeune afin de jouer l’escorte en bon et du forme. Arrivé devant les cachots, la respiration d’Harry s’accéléra, Lucius eut pitié du jeune homme et décida de lui donner du courage.

     

      -   En bon prince monsieur Potter, je ne laisse pas traîner votre dette.

     

    Alors que le brun levait la tête pour demander au blond ce qu’allait être la faveur, celui-ci se pencha et happa les lèvres du plus jeune entre les siennes, Harry ne se déroba pas, il pourrait toujours faire croire au plus âgé que c’était pas correction par rapport à leur arrangement. Les lèvres du Serpentard caressaient doucement celles du Griffondor, la légères pression de celles-ci allié à la main qui tenait fermement Harry derrière la nuque, fit de son premier vrai baiser (on passe ceux de Ginny et Cho) un feu d’artifice de sensations délicieuses. Le nâga mit fin au baiser, l’humain se sentait planer, des petits papillons voletaient partout autour de lui, il se sentait niais mais franchement, il s’en fichait royalement. Lucius ouvrit la porte dans une envolée serpentardesque emplis de classe, et d’assurance. Rogue n’en cru pas ses yeux, il était en train de maudire la famille Potter de son manque de respect et de son autosuffisance légendaire lorsqu’il vit Lucius, le seul ami qu’il n’est jamais eut, investir SON cachot, au milieu de SON cour sans SA permission avec SON pire élève. Non content d’accompagner le sale gosse jusqu’à sa table et de le placer à côté de son filleul, Lucius se dirigea vers lui, faisant fi du regard noir que lui lançai le potionniste. Le nâga prit momentanément le contrôle sur l’humain, les yeux jaunes fendus de la pupille noire se posèrent sur la terreur des cachots en sifflants discrètement

     

       -   Il est a moi humain, ne le touche pas, c’est de ma faute s’il est en retard. Vu ?

       -  Je suppose…

     

    Severus était vraiment en colère, mais il savait tout de même assez se contrôler pour ne pas se mettre un nâga en mode protecteur à dos. Lucius quitta la salle royalement, sans regarder un seul élève. Le cour reprit normalement, Rogue étais insupportable, il sembla même se venger sur Draco du mauvais caractère de son père. Les élèves sortirent et se rendirent à la grande salle.

     

      -  Draco, tu nous expliques plus en détail?

     

    Le Serpentard soupira et s'installa brièvement à la table des Griffondors, le temps de parler, geste qui fut très mal prit par Ron qui se vit prendre sa place en face d’Harry et à côté de sa copine

     

      -   Dégage de là le peroxydé.

      -   Tiens, tu connais des noms de compositions chimiques ? Avec ton      niveau en potion je ne l’aurai jamais deviné.

      -    Casse toi sale mangemort.

      -    Mangemort et tant d’autre chose Weasel. Je me vanterai simplement de ne pas être roux et de ne pas avoir une tête de constipé sur un ballais. Harry, Hermione, on se voit après le déjeuner. Je vous expliquerai deux ou trois choses.

     

    Les Griffondors pouffaient discrètement, Draco avait de gros défauts mais une sacrée répartit. Harry et Hermione ne relevaient pas le comportement de leur ami, ils avaient compris qu’il faudrait qu’il se calme seul étant donné qu’après deux mois de prise de tête il n’avait toujours pas compris que la paix régnait entre les maisons. Même les Poufsouffles n’étaient plus victime des Serpentards. Draco veillait à ce que cette paix perdure et les Serpentards désobéissants avaient affaire à leur prince. Le repas se continua dans le calme. Ron tirait évidemment une tête de six pieds de long, il aurait voulut partager les confidences du blond avec ses amis mais il était hors de question qu’il s’excuse auprès de lui. Lorsqu’il aborda le sujet à table, ce sont touts les septièmes années qui réagirent

     

      -    Tu ne peux pas continuer comme ça Ron.

      -       C’est toujours lui qui a le dernier mot en plus.

      -     Franchement il a changé.

      -     Il n’est plus si méprisant.

      -     En plus la semaine dernière il a chopé une cinquième année par les oreilles et il l’a ramené dans leur dortoir de force parce qu’elle s’en prenait à un Serdaigle de première année.

     

    Il soupira bruyamment et décida d’aller parler à la fouine. Il alla le voir lorsqu’il sortit de la grande salle avec sa clique

     

       -    Je peux te parler Malfoy ?

    Blaize prit la parole

       -    On se voit en botanique Draco. Je te garderai une place.

     

     

     


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